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L'Investigateur
05 Septembre 2024
CRIET : Les ravisseurs de Steve Amoussou l’accusent d’escroquerie

Le mardi 3 septembre dernier, les présumés ravisseurs de Steve Amoussou ont comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L’un des accusés a déclaré qu’il s’était rendu à Lomé pour retrouver Amoussou en raison d’une affaire d’escroquerie....

Jimmy Gandaho, coach en MMA, a expliqué les circonstances qui l’ont conduit à enlever Steve Amoussou à Lomé. « Fin juillet 2024, j’ai été contacté par «Ayi Marcellin», résidant en Indonésie. Il m’a demandé de me rendre à Lomé et de tout faire pour retrouver Steve Amoussou, qui lui doit 10.000.000 FCFA pour une prestation non exécutée », a-t-il affirmé. Marcellin lui aurait fourni la photo et l’adresse de Steve Amoussou.

Gandaho a accepté la mission car Marcellin lui avait promis 30 % des 10 millions, ainsi que du matériel d’arts martiaux et un voyage en Indonésie. Avec cette promesse en tête, il s’est rendu à Adidogomè, un quartier de Lomé, le lundi 12 août 2024, accompagné de Géraud Gbaguidi, alias Jojo, et de deux autres jeunes du quartier. Ils se sont postés discrètement près du domicile de Steve Amoussou, guettant sa sortie.

Lorsque ce dernier est finalement apparu aux alentours de 21 heures, Gandaho et ses complices se sont approchés pour lui dire qu’Ayi Marcellin souhaitait lui parler. « Nous avons aperçu Steve Amoussou et nous nous sommes rapprochés de lui pour lui dire que M. Ayi Marcellin, qu’il a escroqué, voulait lui parler », a-t-il raconté. Cependant, Steve Amoussou aurait refusé de discuter.

« C’est à ce moment qu’il a crié au secours. Pris de panique, nous avons réagi dans la confusion, et Steve Amoussou s’est retrouvé dans ma voiture 4-Runner », a ajouté Gandaho. Il précise que ce sont probablement deux jeunes Togolais qui auraient poussé Amoussou dans le véhicule, affirmant que « la situation était confuse ».

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Roger DEDOME
30 Août 2024
Démantèlement d’un réseau d’escroquerie à Adjakomey : 37 jeunes interpellés dont des commerciaux d’une société d’e-commerce

Une enquête menée par le Commissariat d’arrondissement de Lokossa a conduit à l’interpellation de 37 jeunes, parmi lesquels deux représentants commerciaux de la société... d’e-commerce QUEST INTERNATIONAL, tous soupçonnés d’appartenir à un réseau d’escroquerie agissant dans le quartier d’Adjakomey.

Selon les informations, l’affaire a débuté avec une plainte déposée par un parent inquiet, qui avait versé une somme de 150.000 F CFA pour les frais de scolarité de son fils auprès de QUEST INTERNATIONAL. Peu après, il a été sollicité pour un paiement supplémentaire de 400.000 F CFA pour prétendument régulariser la situation administrative de son enfant.

Alarmé par le comportement de son fils, souvent injoignable et sous surveillance, le plaignant a décidé d’alerter les forces de l’ordre. Suite à cette alerte, une opération a été lancée par la Police Républicaine, qui a abouti à l’arrestation de 35 jeunes filles et garçons ainsi que de deux commerciaux de la société incriminée, regroupés dans un domicile au cœur d’Adjakomey. Les suspects ont été conduits au Commissariat de Lokossa pour interrogatoire. Lors de la perquisition effectuée au domicile, les policiers ont découvert divers éléments matériels pouvant être liés aux activités frauduleuses. Parmi ces objets, on a retrouvé des affiches promotionnelles, des fiches d’engagement, des reçus de paiement, ainsi que du mobilier utilisé dans le cadre des opérations de la structure. Le responsable de ce centre demeure pour l’instant introuvable, et les deux commerciaux de QUEST INTERNATIONAL ont été placés en garde à vue pour faciliter l’enquête. Les autres jeunes interpellés ont été convoqués pour une audition prévue pour ce jeudi 29 août 2024.

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Afrik
27 Août 2024
Affaire Hounvi : La Justice Togolaise se mélange les pinceaux et s’embrouille

Le 12 août 2024, l’arrestation de l’activiste béninois Steve Amoussou, plus connu sous le pseudonyme de « Frère Hounvi », a suscité une onde de choc au-delà des frontières togolaises. Ce cyberactiviste, reconnu pour ses prises de position virulentes sur les réseaux... sociaux, a été appréhendé à Lomé dans des circonstances troubles, qualifiées par certains de véritable enlèvement. Depuis, les autorités togolaises ont émis des mandats d’arrêt internationaux contre quatre ressortissants béninois, considérés comme les instigateurs de cet acte. Alors que les enquêtes se poursuivent, les premières arrestations révèlent un réseau complexe impliquant des acteurs des deux côtés de la frontière.

Qui sont les quatre Béninois recherchés ?

Les autorités togolaises n’ont pas tardé à réagir après l’enlèvement de Steve Amoussou. Identifiés comme membres d’un « commando » venu du Bénin, les suspects sont au centre de toutes les recherches. Parmi eux, trois noms ont été révélés : Ouanilo Jérôme Medegan Fagla, Géraud Gbaguidi alias Jojo² et Gimmy Gandaho. Le quatrième individu, dont l’identité reste pour l’instant secrète, est également activement recherché. Ces hommes, tous membres du même club de gymnastique, auraient orchestré l’enlèvement en pleine capitale togolaise, semant la panique au sein de la communauté béninoise de Lomé.

Complicités locales : l’ombre de la trahison plane à Lomé

L’enquête du procureur togolais a permis de lever le voile sur des complicités locales ayant facilité l’enlèvement. Priscilla Temo, une esthéticienne béninoise résidant à Lomé, a été identifiée comme la pièce maîtresse de ce plan macabre. Selon les autorités, elle aurait non seulement aidé les ravisseurs à localiser Steve Amoussou, mais aurait également servi d’appât pour l’attirer dans un piège. Inculpée pour complicité d’enlèvement, elle est actuellement détenue, tout comme un jeune Togolais, conducteur de taxi-moto, qui aurait assisté le commando dans leurs déplacements.

Pourquoi les autorités béninoises ne réagissent-elles pas ?

Malgré l’émission de mandats d’arrêt internationaux contre leurs ressortissants, les autorités béninoises n’ont, à ce jour, émis aucune réaction officielle. Ce silence intrigue et alimente les spéculations quant à une éventuelle complicité ou à des négociations en coulisses. Pendant ce temps, Steve Amoussou est en détention au Bénin, en attente de son procès prévu pour le 7 octobre 2024. Accusé de harcèlement par voie électronique, de publication de fausses nouvelles et de provocation directe à la rébellion, il nie fermement être le fameux « Frère Hounvi ».

Un cas de plus dans la répression des voix dissidentes ?

L’arrestation de Steve Amoussou s’inscrit dans un contexte plus large de répression des cyberactivistes et des voix dissidentes en Afrique de l’Ouest. Ce cas, à cheval entre le Togo et le Bénin, met en lumière les méthodes parfois musclées employées par certains régimes pour faire taire les critiques. Alors que le procès approche, les regards se tournent vers le Bénin et le Togo, deux nations désormais liées par cette affaire troublante. Le sort de Steve Amoussou, et la traque des suspects béninois, pourrait bien marquer un tournant dans la lutte pour la liberté d’expression dans la région.

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Gouvernement du Bénin
26 Août 2024
École Nationale des Officiers de Toffo : Des épaulettes à une vingtaine d'élèves Officiers en fin de formation

Par tradition, la cérémonie de sortie des élèves Officiers de l’ENO - École Nationale des Officiers de Toffo a toujours été un moment particulier et solennel. Elle est nocturne et présidée par le Ministre de la Défense... nationale qui reçoit à l’occasion les serments des lauréats en l’absence du Chef suprême des armées. Puis, elle se déroule en présence de tout le Haut Commandement militaire sous l’œil vigilant du Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises. Elle est clôturée par un défilé militaire.

Voilà à peu près ce que le public a vécu le vendredi 23 août 2024 dernier au Centre de Formation des Opérations de Maintien de la Paix de Cana CFOMP-C (en raison de l’inexploitation du site de l’ENO). Ce jour-là, deux promotions étaient à l’honneur. Une première qui sort, la 16ème qui porte le nom du Lieutenant N’DA Kalvin, et la seconde qui entre, la 17ème baptisée promotion feu le Capitaine Agueh Worou ILLIASSOU.

Il sonnait donc 21h, lorsque la lumière a jailli sur ces soldats dans leurs habits d’apparats. On compte 20 élèves Officiers dont plusieurs femmes qui portent dès ce jour le grade de Sous-Lieutenant pour les Officiers des armes, aptes à leur premier emploi de chef de section, et 75 élèves Officiers en fin de première année. En dépit des péripéties connues ces derniers mois par l’ENO de Toffo, l’école a su poursuivre sa vocation première, celle de mettre au profit du Bénin des cadres militaires de qualité. L’enseignement donné couvre plusieurs domaines dont les connaissances militaires générales, l’enseignement général de niveau universitaire, des formations techniques et tactiques sur le développement des capacités à prendre des décisions et le sport. Elle reçoit des stagiaires venant de plus d’une dizaine de pays africains.

Pendant plus de deux ans, les jeunes élèves Officiers qui reçoivent leurs épaulettes ont bénéficié, en plus de ces modules, de plusieurs semaines d’immersion dans l’opération MIRADOR, opération de lutte contre le terrorisme dans les départements du nord du Bénin. Cette immersion a permis à la promotion N’DA Kalvin de prendre conscience des réalités des opérations et de vivre des expériences de combats. Elle leur a également permis de développer leur mental à faire face aux situations imprévues. En leur apposant les épaulettes, le Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense nationale Alain Fortunet NOUATIN et le Général de division Fructueux GBAGUIDI Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises leur ont prodigué des conseils utiles pour la suite de leur carrière militaire.

À leur égard, le Lieutenant-Colonel Armel DEGUE Commandant ENO, a déclaré : « Un Officier a des obligations pour sa Nation, pour ses frères d’armes et pour sa famille. Vos hommes comptent sur vous dans les moments de peur. Vous avez besoin d’être méticuleux sur les fondamentaux reçus à l’école. Vous devez être regardants sur les instructions et transpirer. Car le sang est réduit par l’abondance de sueur » puis il a invité les parents à prier pour leurs enfants Officiers. Et la prière les aidera à les ramener auprès d’eux.

Le Parrain de cette promotion, le Colonel Major Rémy Ayayos IKOUNGA, président de la Fédération des anciens enfants de troupes de l’Afrique est allé dans le même sens. Il a invité les nouveaux promus à demeurer fidèles à leur serment dans leurs nouvelles fonctions. « il faut aux jeunes Officiers une sacrée force de caractère pour ne jamais douter de l’utilité de leur mission au sein de leur nation, a-t-il rappelé.

La suite de la cérémonie a été aussi solennelle. Prestation de serment et passage de flambeau entre la 16ème et la 17ème promotion celle baptisée par le Ministre NOUATIN « promotion feu le Capitaine Agueh Worou ILLIASSOU ». Il s’agit d’un soldat qui, à maintes reprises, a su faire preuve de bravoure et de leadership dans le cadre de la défense de nos valeurs foncières lors des attaques des groupes armés. L’Officier Agueh Worou ILLIASSOU a passé l’arme à gauche le 30 Juillet 2022 en pleine poursuite de djihadistes dans le fleuve Pendjari. Un défilé militaire a mis fin à la cérémonie.

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Emeric Production
23 Août 2024
Recrudescence des vols et autres formes de criminalité au Bénin : Le prix du chômage des jeunes ?

Depuis quelques semaines, des cas de cambriolages, de braquages et autres actes de délinquance sont enregistrés à travers le pays. Le phénomène prend de l’ampleur malgré le travail impeccable des hommes de Soumaïla Yaya. Il est à noter que les forces de l’ordre... ont mis la main sur plusieurs voyous ces jours. Ils ont à féliciter mais doivent redoubler assez d’efforts pour barrer la voie à ses personnes mal intentionnées. Il est à noter qu’au quotidien la presse locale ne cesse d’en donner écho. Les dirigeants, pour parer à la situation ont fait l’option du recrutement massif de forces de défense et de sécurité au cours de ces dernières années. Certes, il s’agit là de décision salutaire surtout dans un contexte où le Bénin fait par ailleurs face au défi de la lutte contre le terrorisme. Toutefois, n’est-il pas aussi pertinent de penser à la résolution de l’épineuse équation du taux de chômage estimé à moins de 3% par les autorités étatiques ?

A côté des chômeurs se trouvent également des millions de diplômés primo demandeurs d’emplois malgré l’effort quotidien du gouvernement de la rupture par l’installation de la GIZ et d’autres entreprises et sociétés qui ont quotidiennement recrutent les jeunes et ouvriers. Sociologiquement, il est établi que « l’excessive pauvreté nuit à l’exercice de la vertu ». Ainsi, la meilleure politique du gouvernement pour mieux assurer la sécurité des béninois serait d’œuvrer pour la création de vrais emplois pour la jeunesse. Certes, des efforts sont faits par l’Etat, mais le défi reste entier. Le gouvernement de la rupture doit redoubler d’efforts de même que les hommes de Soumaïla Yaya pour que la sécurité puisse régner dans les 77 communes du Bénin.

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L'Investigateur
23 Août 2024
Parakou : Une dizaine de cybercriminels interpellés

L’étau continue de se resserrer autour des cybercriminels au Bénin. Ce mardi 20 août 2024, les éléments de la Direction de lutte contre la cybercriminalité (DLC) de Parakou, ont mis le grappin sur plusieurs membres d’un réseau de cybercriminels....

Ils sont au total 7 individus interpellés par la police. Selon Fraternité FM, l’opération s’est déroulée dans les quartiers Gbira du 3ème arrondissement et Gorobani du 1er Arrondissement. Les mis en cause ont été interpellés suite à des renseignements bien introduits, permettant de mettre à nu, leur pratique d’escroquerie via internet. Les personnes interpellées seront présentées au procureur près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour suivre les procédures subséquentes. Cette énième interpellation témoigne de l’engagement sans faille du Centre National d’Investigations Numériques (CNIN), qui mène une lutte implacable contre le phénomène de la cybercriminalité au Bénin.

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Précieux AGUETON
23 Août 2024
Kandi/Cambriolage à Sonsoro : Un suspect arrêté, des objets récupérés

Dans la nuit du 19 au 20 août 2024, la tranquillité de la commune de Kandi a été troublée par un cambriolage survenu dans une boutique située à Sonsoro. La Police Républicaine, alertée par la plainte du propriétaire de l’établissement, a rapidement réagi en lançant une... enquête qui a conduit à l’arrestation d’un individu suspecté d’être l’auteur des faits.

Les agents de la Police, suite à la réception de la plainte, se sont mobilisés pour identifier le cambrioleur. Les investigations ont rapidement permis de cibler un suspect dont le domicile a été fouillé.

Notons que cette opération a été fructueuse, puisque les policiers ont pu récupérer plusieurs objets volés, notamment des téléphones portables, des chargeurs, des écouteurs, ainsi que des produits alimentaires. En outre, lors de son arrestation, le suspect a été trouvé en possession de trois boulettes de chanvre indien, ajoutant ainsi une infraction supplémentaire à son dossier. Au cours de son interrogatoire, il a admis être l’auteur du cambriolage et a révélé qu’il agissait en complicité avec deux de ses neveux. Les autorités policières ne comptent pas s’arrêter là et poursuivent leurs investigations afin de localiser et d’appréhender les complices du cambrioleur.

En somme, la population est invitée à rester vigilante et à signaler toute activité suspecte aux forces de l’ordre.

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Emeric Production
21 Août 2024
Déposé en prison hier : ‘‘ FRÈRE HOUNVI ’’ SEUL FACE À SA CROIX

Annoncé pour comparaître devant le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce lundi 19 août 2024, ce n’est que 24 heures après que Steve AMOUSSOU... alias «Frère Hounvi» sera écouté puis jeté en prison jusqu’au 07 octobre 2024 tout au moins, date de sa prochaine audience. Tout ceci malgré le tintamarre de l’opposition et de quelques acteurs de la société civile qui n’ont pu rien faire face à la justice.

De sources dignes de foi, il serait poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation à savoir: «Harcèlement par voie électronique, Initiation et publication de fausses nouvelles, Provocation directe à la rébellion». Des chefs d’accusation qui peuvent poser lourdement à l’encontre du prévenu.

Du bruit pour rien

L’opposition avait lancé un appel à soutenir le mis en cause. Depuis son arrestation à Lomé au Togo, des voix n’ont cessé de s’élever pour dénoncer les conditions dans lesquelles il a été mis aux arrêts. Lors d’une conférence de presse organisée ce dimanche au siège du parti «Les Démocrates», les principales formations politiques d’opposition se sont prononcées sur cette actualité. Ils ont notamment condamné la façon dont le chroniqueur a été ramené au Bénin. « Que le peuple béninois comme un seul homme se mobilise pour condamner son kidnapping, exiger sa libération immédiate, sans condition et le respect de ses droits humains », a fait savoir l’opposition dans la déclaration lue par Guy Dossou Mitokpè. Cette mobilisation n’aura tout de même pas empêché sa mise sous mandat de dépôt. Et c’est pourquoi il sera seul face à sa croix tout comme Joël AÏVO, Reckya MADOUGOU et Cie.

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L'investigateur
19 Août 2024
Affaire Hounvi : L’inquiétude au sein des forces de l’ordre après l’arrestation du chroniqueur ? Les dernières révélations

L’arrestation du chroniqueur Steve Amoussou alias Frère Hounvi ne ferait pas du bien à la République si on doit aller au fond de cette affaire. Et pour cause !...

En effet, selon les dernières informations de l’Investigateur, au sein des éléments de la police républicaine, ce n’est pas du tout la quiétude. Ceux qui se reconnaissent comme étant des sources d’informations du webactiviste auraient perdu le sommeil. De sources introduites, de simples agents en passant par les hauts gradés de la police républicaine sans oublier l’armée, c’est presque le traumatisme.
Alors question : le chroniqueur a-t-il pu infiltrer ces milieux au point d’avoir accès comme il a l’habitude de les révéler, dans ses chroniques, les fumants dossiers de la République ? Doit-on s’attendre aux révélations après la présentation du webactiviste au procureur près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ? Ou pour l’honneur de la république, la vérité sera-t-elle voilée au peuple ? Autant de question depuis l’arrestation le lundi 12 Août dernier du webactivite Frère Hounvi. Il est gardé à vue à la Brigade économique et financière (BEF). L’opposition et certains acteurs de la société civile dénoncent son interpellation et appellent à sa libération.

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Emeric Production
18 Août 2024
Justice : ''Frère Hounvi'' à la CRIET ce jour

Placé en garde à vue depuis ce mardi 13 août 2024 soit 24 heures après son arrestation à Lomé, capitale du Togo, Steve AMOUSSOU alias 《Frère HOUNVI》sera présenté ce jour lundi 19 août 2024 au procureur spécial de la Cour de répression des... infractions économiques et du terrorisme (CRIET).

En effet, l'opposant au régime de Patrice TALON a été arrêté dans la nuit du 12 août 2024 dans les rues de la capitale togolaise. Il est connu pour ses chroniques acerbes contre la gouvernance du chef de l’Etat. Ce chroniqueur et activiste politique a été placé, mardi 13 août 2024, en garde à vue à la Brigade économique et financière (BEF).
En tout cas, cette information est donnée par l’un de ses avocats, Maitre Aboubakar BAPARAPÉ, Au prime abord c'est l'opérateur économique béninois Martin RODRIGUEZ qui a donné l'alerte. Il sera suivi de quelques activistes de la Diaspora béninoise. En dehors de ses voix, l'information a été également annoncée par Guy MITOKPÉ, responsable à la communication du parti "Les Démocrates". Plus loin dans un autre post, il a rassuré: 《Tous les avocats du Parti « Les Démocrates » sont aux côtés du Frère HOUNVI, il va bien". Comme si cela ne suffisait pas, il y a eu une déclaration de l’Organisation pour la défense des droits de l'homme et des peuples (ODHP) sur "les circonstances" de son arrestation. Il faut noter pour finir que dans cette affaire, une enquête a été ouverte et est menée par l’Office Central de répression contre la Cybercriminalité (OCRC).

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Gouvernement du Bénin
14 Août 2024
Lutte contre l’insécurité et le terrorisme : Les États-Unis équipent les Forces Armées Béninoises

Le nouveau geste de l’Ambassade des États-Unis près le Bénin à l’endroit des Forces Armées Béninoises le mercredi 14 août 2024 est symbolique. Il s’agit d’un don d’équipement de protection individuelle composé de casques..., de housses balistiques, de plaques balistiques et de vestes de portage, le tout d’une valeur de 840 millions de franc CFA. À la cérémonie de remise, l’Ambassadeur Brian SHUKAN et le Général de division Fructueux GBAGUIDI, Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises ont eu des mots assez forts pour traduire l’excellence de la coopération entre les armées américaine et béninoise. Une occasion ppur réaffirmer la détermination des deux armées à s’investir dans la lutte contre l’extrémisme violent et au-delà les bonnes relations d’entente que partagent le Bénin et les États-Unis d’Amérique.
« Les États-Unis sont fiers de s’associer au Bénin pour protéger les Forces Armées Béninoises (FAB) qui, à leur tour, protègent la population civile contre l’extrémisme violent afin de promouvoir la stabilité au Bénin », a souligné l’Ambassadeur Brian SHUKAN. Devant le Haut Commandement militaire réuni pour l’occasion, il a ajouté : « l’équipement seul ne suffit pas pour lutter efficacement contre l’extrémisme violent.
La lutte doit être soutenue par une approche globale qui soutient les populations vulnérables. Elle nécessite également une coopération étroite, une formation spécialisée et un engagement indéfectible à s’attaquer aux causes profondes du terrorisme ».
Ces dernières années, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les États-Unis ont soutenu financièrement plusieurs programmes au titre desquels des formations au profit des FAB dans différents domaines dont la sécurisation des frontières, la cession d’équipements, le renforcement des capacités de certains personnels des FAB aux États-Unis ou des opportunités économiques pour la résistance au recrutement des extrémistes.
Le Haut Commandement militaire reconnait que depuis les premières attaques terroristes, les États-Unis sont restés aux côtés du Bénin et de son armée. Pour le Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises, « les États-Unis sont des amis, mieux un pays frère». Il a rassuré les donateurs que les équipements reçus seront utilisés à bon escient car l’objectif final, c’est de défaire le terrorisme pour permettre aux Béninois de vivre en paix.

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