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L'Investigateur
22 Août 2024
AES : Les 03 pays de l’alliance adressent une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU

Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger, trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel, ont adressé une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU, l’invitant à prendre des mesures contre l’Ukraine qui soutient le terrorisme au Sahel. A travers cette correspondance, les trois pays ont dénoncé... les déclarations d’un officiel ukrainien sur le soutien présumé du pays à des terroristes pour des attaques menées au Mali. « Nous avons été désagréablement surpris par les propos subversifs de Monsieur Andriy Yusov, Porte-parole de l’Agence ukrainienne de renseignement militaire, avouant l’implication de l’Ukraine dans l’attaque lâche, traite et barbare, les 24, 25 et 26 juillet 2024, des groupes armés terroristes ayant causé la mort d’éléments des Forces de Défense et de Sécurité maliennes à Tinzawatène, au Mali, ainsi que des dégâts matériels importants », ont-ils écrit. Les trois ministres des Affaires étrangères précisent que « ces déclarations ont été confirmées par Monsieur Yurii Pyvovarov, Ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal, qui a ouvertement et sans la moindre équivoque, exprimé le soutien de son pays au terrorisme international, particulièrement au Sahel ». Ils estiment que ces actes constituent une violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de leurs États, une agression caractérisée des pays et un soutien au terrorisme international, en violation flagrante de la Charte des Nations unies et des Conventions internationales y relatives. Ainsi, les responsables de la diplomatie au Burkina Faso, au Mali et au Niger appellent « le Conseil de sécurité à prendre ses responsabilités face au choix délibéré de l’Ukraine de soutenir le terrorisme, fléau dont le rejet fait l’unanimité au plan international dans toutes ses formes et manifestations ». ils invitent « le Conseil de sécurité, responsable principal du maintien de la paix et de la sécurité internationales, à prendre les mesures appropriées contre ces actions subversives qui renforcent les groupes terroristes en Afrique et constituent la manifestation de l’implication de sponsors étatiques étrangers dans l’expansion du terrorisme dans la région, chose que nos États ont régulièrement dénoncée ».

Il faut préciser que le soutien de l’Ukraine aux groupes terroristes que dénoncent les trois pays de l’Alliance du Sahel, a conduit le Mali à rompre ses relations diplomatiques avec Kiev. Dans la foulée, les autorités nigériennes ont pris la même décision pour rompre leur relation avec le pays de Volodymyr Zelensky.

Inter
Benin news
22 Août 2024
Carnet noir : Décès de la doyenne de l’humanité à 117 ans

Elle a connu les 2 guerres mondiales, avait contracté le Covid 19.

La doyenne de l’humanité Maria Branyas n’est plus.Elle est décédée hier mardi 20 août 2024 à l’âge de 117 ans à Olot, une ville de Catalogne en Espagne. La triste nouvelle de son décès à été annoncée par les membres de sa famille sur X ancien tweeter... : « Maria Branyas nous a quittés. Elle est morte comme elle le voulait : dans son sommeil, paisiblement et sans douleur. Il y a quelques jours, elle nous a dit : +Un jour, je partirai d’ici (…) et je cesserai d’exister dans ce corps. Un jour je ne sais pas, mais c’est très proche, ce long voyage sera terminé. La mort me trouvera épuisée d’avoir vécu si longtemps, mais je veux qu’elle me trouve souriante, libre et satisfaite » peut t-on lire sur le réseau social. María Branyas a connu la pandémie de grippe espagnole de 1918 ainsi que les deux guerres mondiales. Elle avait également vécu la Guerre civile espagnole. En 2020, après avoir célébré ses 113 ans, elle avait contracté le Covid mais s’en était remise en quelques jours après. Selon le groupe de Recherche gérontologique des Etats-Unis (US Gerontology Research Group) et selon le Livre Guinness des records, María Branyas était la doyenne de l’humanité qui avait succédé à la Française Lucile Randon, décédée à 118 ans en janvier 2023.

Inter
Roger DEDOME
22 Août 2024
Sénégal : Des activistes appréhendés après avoir révélé le soutien ukrainien aux terroristes au Mali

Une manifestation pacifique devant l’Ambassade d’Ukraine à Dakar a tourné au drame le lundi 19 août 2024, avec l’arrestation de plusieurs dizaines d’activistes sénégalais, selon les informations relayées par AES Infos sur X....

Ce rassemblement visait à dénoncer le soutien présumé de l’Ukraine aux groupes terroristes opérant au Mali, et a rapidement dégénéré en une répression violente de la part des forces de l’ordre. Les manifestants, munis de pancartes et scandant des slogans accusant l’Ukraine de complicité avec les factions terroristes dans la région sahélienne, avaient initialement prévu de remettre une lettre de protestation à l’Ambassadeur ukrainien. Leur demande : l’expulsion immédiate de ce dernier, qu’ils accusent d’apporter une aide logistique et financière à des groupes armés qui exacerbent la crise sécuritaire au Mali. Malgré le caractère pacifique de la manifestation, les forces de l’ordre sont intervenues rapidement pour disperser le rassemblement, entraînant l’arrestation de plusieurs dizaines de personnes, dont le célèbre activiste Abdou Karim GUEYE. Ces interpellations massives ont suscité une onde de choc et d’indignation parmi les militants des droits de l’homme et les soutiens de la cause, qui dénoncent une atteinte flagrante à la liberté d’expression et de manifestation.

En effet, les accusations portées par les manifestants sont particulièrement graves. Ils reprochent à l’Ukraine de soutenir activement des groupes terroristes qui opèrent au Mali, un pays déjà en proie à une insurrection djihadiste depuis plusieurs années. Pour les activistes sénégalais, l’Ukraine ferait partie de ces pays qui, par leur soutien, aggravent la situation humanitaire et sécuritaire dans la région.

Inter
Africaho
22 Août 2024
Gabon : Interdiction aux membres du gouvernement de passer les congés à l’étranger

Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition du Gabon, a interdit aux membres de son gouvernement de passer leurs congés à l’étranger.

Alors qu’ils viennent de bénéficier d’une période de congés d’une durée d’une semaine, les membres du gouvernement... gabonais sont interdits de séjourner à l’étranger. En effet, selon un communiqué lu par le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le colonel Ulrich Manfoumbi, « Il est porté à la connaissance des membres du gouvernement conformément à l’instruction donnée par le président de la République lors du dernier conseil des ministres qu’ils sont autorisés à bénéficier d’une semaine de vacances. Toutefois, il est rappelé à l’ensemble des membres du gouvernement que les jours de congés qui leur sont accordés doivent exclusivement être pris à l’intérieur du territoire national et en particulier dans leur localité respective afin de s’imprégner des réalités et des attentes de nos compatriotes ».

Un besoin de proximité avec les populations

Les voyages à l’étranger au frais du contribuable sont désormais proscrits. « Des exceptions ne seront faites qu’en cas de force majeure dûment justifiée ou pour des raisons de santé avérées et uniquement sur autorisation expresse du chef de l’Etat », a indiqué le communiqué du CTRI.

Selon le chef du gouvernement gabonais, cette disposition vise à encourager “un retour aux sources et une proximité avec les populations locales“. Cependant, “toute dérogation devra faire l’objet d’une demande formelle et sera examinée avec la plus grande rigueur“, a t-il averti. Cette décision du président Oligui Nguema peut être vue sous le prisme d’une réduction du train de vie de l’Etat dans un contexte de récession économique. En effet, le pays est actuellement confronté à des contraintes budgétaires qui obligent les autorités à réduire les dépenses dispendieuses. En limitant les congés des membres du gouvernement à l’intérieur du territoire gabonais, cela permettra d’alléger les dépenses publiques.

Inter
Le Radar
19 Août 2024
Niger : Mahamadou Issoufou clarifie enfin sa position sur le coup d’Etat du général Tiani

Mahamadou Issoufou, ancien président du Niger s’est prononcé à nouveau sur le coup d’Etat du 26 juillet contre son successeur, Mohamed Bazoum. Dans une lettre à la Fondation Mo Ibrahim, l’ancien dirigeant a rappelé qu’il a condamné avec fermeté..., tout renversement de régime démocratique.

Discret et muet depuis le coup d’Etat du 26 juillet contre Mohamed Bazoum, Mahamadou Issoufou, ancien président du Niger est souvent accusé d’avoir cautionné la prise du pouvoir par l’armée. Plus d’un an après avoir ce que le CNSP qualifie de révolution, l’ex-dirigeant a rompu le silence suite à une interpellation de la Fondation Mo Ibrahim dont il fut lauréat du prix en 2020. Dans sa déclaration, Mahamadou Issoufou assure avoir condamné avec fermeté, et dans tous les termes possibles, les événements du 26 juillet 2023. Par ailleurs, il dénonce les démarches de la Cédéao visant à intervenir militairement au Niger alors que ses médiations étaient en cours. Cette clarification intervient après le premier anniversaire du coup d’Etat contre Mohamed Bazoum. Les proches du président déchu ont accusé Issoufou de n’avoir pas fait échec au putsch militaire alors que le général Tiani était un de ses hommes de main.

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Précieux AGUETON
19 Août 2024
Crise politique en France : La population insoumise réclame la destitution d’Emmanuel MACRON

Dans un climat politique déjà marqué par des tensions croissantes, Emmanuel MACRON fait face à une menace de destitution émanant des députés de La France Insoumise (LFI). Le mouvement..., dirigé par des figures emblématiques comme Jean-Luc MÉLENCHON, Mathilde PANOT et Manuel BOMPARD, a décidé d’engager une procédure de destitution contre le Président français, au motif qu’il pourrait refuser de nommer un Premier ministre de gauche dans un contexte où l’union de la gauche, le Nouveau Front populaire, a remporté une très courte majorité lors des législatives anticipées. Dans une tribune publiée le dimanche 18 août 2024, les leaders de LFI ont dénoncé ce qu’ils qualifient de «coup de force institutionnel contre la démocratie». Leur argument repose sur l’idée que le Président ne respecte pas le résultat des urnes, ce qui, selon eux, constitue un manquement à ses devoirs. En invoquant l’article 68 de la Constitution, qui prévoit la destitution du Président en cas de «manquement» à ses obligations, ils espèrent galvaniser leur base et concrétiser leur initiative. Cependant, la notion de «manquement» est sujette à interprétation, comme le soulignent plusieurs constitutionnalistes.

Selon le site vie-publique.fr, cette notion peut s’appliquer tant au comportement politique du Président qu’à des actes privés, à condition qu’ils portent atteinte à sa fonction. Les Insoumis estiment que le refus d’Emmanuel MACRON de nommer Lucie CASTETS, une candidate de gauche, à la tête du gouvernement constitue un abus de pouvoir flagrant.

Inter
Précieux AGUETON
19 Août 2024
Mali : Des affrontements sanglants entre l’armée et les terroristes

La région de Mopti, a été le théâtre d’affrontements sanglants entre l’armée malienne et des groupes terroristes le jeudi 15 août 2024. Près de la localité de Diallassagou..., une embuscade tendue par des militants affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) a coûté la vie à au moins quinze membres des forces de défense et de sécurité du Mali.

Une embuscade meurtrière dans le cercle de Bankass
Le déploiement de l’armée malienne dans cette zone, régulièrement ciblée par les terroristes, avait pour objectif de sécuriser les paysans se rendant aux champs. Dans une région où les populations civiles sont souvent les premières victimes des violences, cette mission de routine a rapidement viré au drame. En approchant d’une colline, les militaires maliens ont été pris en embuscade par des jihadistes se réclamant du JNIM, une organisation liée à al-Qaïda. Les assaillants, nombreux et bien armés, ont attaqué de toutes parts : certains à moto, d’autres à pied ou à bord de véhicules. Les échanges de tirs ont été intenses et violents, mettant les forces maliennes dans une position précaire.

Un bilan lourd pour les forces de défense et de sécurité du Mali
Le bilan de cette attaque est tragique. Selon des sources concordantes rapportées par RFI, un gendarme et quatorze éléments de la Garde nationale ont perdu la vie dans ces affrontements. En plus des pertes humaines, plusieurs militaires ont été blessés, et d’autres sont portés disparus, laissant leurs familles dans l’angoisse et l’incertitude. Les jihadistes, quant à eux, auraient subi peu de pertes, soulignant une fois de plus l’asymétrie dans les pertes face au défi que représente la lutte contre les groupes armés qui sévissent dans cette région. Forts de leur connaissance du terrain et capables de se fondre dans la population locale, les militants du JNIM continuent de mener des attaques meurtrières, malgré les efforts des forces de sécurité pour les neutraliser. Cette nouvelle escalade de violence rappelle l’urgence de trouver des solutions durables pour rétablir la sécurité et la stabilité dans cette région du Mali, où les tensions et les conflits armés semblent s’intensifier.

Les autorités maliennes et la communauté internationale doivent intensifier leurs efforts pour soutenir les forces de sécurité et protéger les civils, souvent pris au piège des violences.

Inter
Roger DEDOME
17 Août 2024
Diplomatie : Emmanuel MACRON annoncé chez Bassirou Diomaye FAYE pour commémorer les tirailleurs du pays

Le Président français Emmanuel MACRON s'apprête à effectuer une visite historique au Sénégal, à l'invitation de son homologue sénégalais, Bassirou Diomaye FAYE.... Ce déplacement, prévu pour le 1er décembre 2024, marquera le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais survenu en 1944, un évènement tragique qui reste gravé dans la mémoire collective du pays.

L'annonce de cette visite a été faite par Emmanuel MACRON lors d'un discours prononcé le 15 août dernier, à l'occasion des commémorations du 80e anniversaire du Débarquement de Provence, une opération militaire décisive de la Seconde Guerre mondiale.
Le Président français a souligné l'importance de se souvenir des sacrifices consentis par les tirailleurs sénégalais, dont le courage et l'engagement aux côtés des forces alliées ont été souvent négligés dans l'histoire.

En effet, cette visite revêt une signification particulière, car il s'agit du premier déplacement d'Emmanuel MACRON à Dakar depuis l'accession au pouvoir de Bassirou Diomaye FAYE, qui a pris ses fonctions en avril dernier. Ce rendez-vous témoigne non seulement des liens historiques entre la France et le Sénégal, mais aussi de la volonté des deux Chefs d'État de renforcer leur coopération sur des enjeux contemporains, notamment en matière de sécurité, de développement et de culture.
La commémoration du massacre des tirailleurs sénégalais s'inscrit alors dans un contexte plus large de réévaluation des relations franco-africaines, où des questions de mémoire, de reconnaissance et de justice historique prennent une place prépondérante.

Les deux Présidents devraient également profiter de cette occasion pour aborder des sujets d'actualité, tels que la lutte contre le terrorisme, le changement climatique et les dynamiques économiques entre les deux Nations.

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Niger
10 Août 2024
Niger : Les autorités bloquent une mission d’évaluation sécuritaire du PNUD

Le 10 août 2024 dernier, les autorités nigériennes ont pris une décision marquante en interdisant une mission d’évaluation sécuritaire prévue par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).... Cette annonce, faite par le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire, a été relayée par un message radio adressé aux gouverneurs des régions du pays. Dans ce message, les gouverneurs sont sommés d’appliquer cette interdiction sans délai. Le ministre a exprimé son inquiétude face à la mission du PNUD, affirmant : « Il m’est revenu que le PNUD organise une mission d’évaluation sécuritaire à l’intérieur du pays. Cette mission est interdite. Dès réception du présent message radio, vous demande de prendre dispositions nécessaires pour assurer le respect de cette instruction sans délai.»

Cette décision intervient dans un contexte de tensions sécuritaires croissantes au Niger, où la situation sur le terrain reste volatile. La mission du PNUD visait à évaluer les conditions de sécurité, essentielles pour le développement d’initiatives visant à stabiliser le pays. Les experts craignent que cette décision ne complique davantage la situation sécuritaire au Niger, un pays confronté à de nombreux défis, notamment des menaces terroristes et des conflits internes. Dores et déjà, la communauté internationale, ainsi que les acteurs humanitaires, suivent de près le développement de cette affaire, espérant que le dialogue pourra reprendre entre les autorités nigériennes et le PNUD dans les meilleurs délais. En interdisant cette mission d’évaluation, les autorités nigériennes envoient un signal fort quant à leur volonté de contrôler les informations concernant la sécurité nationale. Cependant, cette approche pourrait avoir des répercussions sur les efforts de développement et de réhabilitation du pays, déjà affectés par des années de crises.

Inter
Niger
06 Août 2024
Niger : Des inondations dévastatrices emportent près d’une centaine de vies

Le Niger traverse une crise humanitaire sans précédent, alors que les récentes inondations, causées par des pluies torrentielles depuis juin, ont déjà fait au moins 94 victimes.... Le gouvernement nigérien a dressé un bilan alarmant vendredi 9 août 2024, établissant qu’au 7 août, le pays comptait 137.156 sinistrés, 93 blessés et 94 décès, dont 44 par noyade et 50 à la suite d’effondrements d’habitations. La ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, Aïssa Lawan WANDARMA, a souligné l’ampleur tragique de la situation. Alors que la capitale, Niamey, semblait jusqu’alors épargnée, elle a été frappée par la catastrophe, enregistrant au moins quatre décès et plusieurs blessés, selon les déclarations du ministère de l’Intérieur. Ce phénomène dévastateur a maintenant touché toutes les régions du pays, y compris Maradi (centre-sud), Zinder (centre-est) et Tahoua (ouest). Les inquiétudes grandissent concernant les impacts à long terme de ces inondations.

La ministre a alerté sur une éventuelle pénurie d’eau potable, exacerbée par la destruction des infrastructures hydrauliques dans les zones les plus touchées. Par ailleurs, la menace de maladies telles que le paludisme, la bilharziose et le choléra plane sur les populations vulnérables, déjà éprouvées par cette crise. Les prévisions météorologiques annoncent des pluies continues en août, traditionnellement considéré comme le mois le plus pluvieux au Niger. La saison des pluies, qui s’étend de juin à septembre, est souvent synonyme de drames et de pertes humaines dans le pays. En 2022, des intempéries similaires avaient causé 195 décès et laissé près de 400.000 personnes sinistrées. Face à cette situation dramatique, le gouvernement et les organisations humanitaires redoublent d’efforts pour apporter une assistance aux sinistrés. Toutefois, avec l’aggravation des conditions météorologiques et l’ampleur des dégâts, la route vers la réhabilitation et la sécurité semble semée d’embûches. Les yeux du monde sont désormais rivés sur le Niger, espérant des mesures rapides et efficaces pour atténuer la souffrance des populations affectées.

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Rwanda
14 Août 2024
Rwanda : Paul KAGAME réélu pour un quatrième mandat

Le Président rwandais Paul KAGAME a été officiellement investi pour un quatrième mandat lors d’une cérémonie solennelle qui s’est tenue dimanche dans un stade de 45.000 places à Kigali.... Entouré de plusieurs dizaines de Chefs d’État et dignitaires africains, le Président a prêté serment devant le président de la Cour Suprême, Faustin NTEZILYAYO, affirmant son engagement à « préserver la paix et la souveraineté nationale » du pays.Dans un discours empreint de gravité et de détermination, KAGAME a mis en avant la paix régionale comme une priorité majeure, tout en évoquant les tensions persistantes en République Démocratique du Congo (RDC), son voisin. « La paix dans notre région est une priorité pour le Rwanda, mais elle fait défaut, en particulier dans l’est de la RDC », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’actions concrètes pour instaurer la stabilité. Cette déclaration, perçue comme une critique directe de la situation en RDC, a mis en exergue les défis que le pays doit relever pour parvenir à une coexistence pacifique.

La cérémonie a également été marquée par la présence du Président angolais João LOURENÇO, qui a prévu de discuter avec KAGAME de l’accord de cessez-le-feu récemment conclu en RDC grâce à l’intervention angolaise. Cet accord, qui devait entrer en vigueur le 4 août, a été mis à mal par les actions des rebelles du M23, qui continuent de s’emparer de territoires stratégiques dans l’est de la RDC, exacerbant ainsi les tensions régionales. Avec ce nouveau mandat, Paul KAGAME, figure controversée du paysage politique africain, s’engage à poursuivre sa vision de développement et d’unité nationale, tout en naviguant dans un contexte régional complexe. La promesse de KAGAME d’œuvrer pour la paix sera scrutée de près alors que les défis géopolitiques persistent. Le Rwanda, sous sa direction, semble déterminé à jouer un rôle actif dans la recherche de solutions durables aux conflits qui touchent la région des Grands Lacs.

Inter
Afrique
06 Août 2024
Prolifération de la variole du Singe dans plusieurs pays du continent

Le comité scientifique de l’Africa CDC a observé une augmentation rapide des nouveaux cas de variole du singe en Afrique ces dernières semaines. Détecté en septembre 2023 dans la province... du Sud-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo, ce virus est désormais à son plus haut niveau d’alerte. En juillet, 96 % des nouveaux cas détectés sur le continent étaient concentrés dans ce pays.
Le virus a causé 455 décès depuis le début de l’année pour près de 15 000 cas. Le virus s’étend à de nouveaux pays tels que le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda, qui n’avaient jamais recensé de cas jusqu’à présent.

L’Afrique du Sud, le Soudan et la Côte d’Ivoire sont également touchés. La maladie est aujourd’hui présente dans 16 pays africains.Ce mercredi 14 août, l’Organisation mondiale de la Santé réunit son comité d’urgence et pourrait déclarer une urgence de santé publique de portée internationale.

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