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L’honorable Mèhou Afiavi Solange élue député de la 9e législature à l’issue des dernières élections législatives dans la 5e circonscription électorale sur la liste du parti Union progressiste le Renouveau a pris part à la 2e édition des rencontres inter-générationnelles des femmes leaders politiques du Bénin dont les travaux intellectuels viennent de prendre fin à Nikki. Dans sa déclaration à la presse, elle s’est dit très satisfaite des enseignements reçus. Elle a aussi fait d’importantes suggestions.

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« D’entrée, je voudrais dire toutes mes félicitations à la vice-présidente Mariam Chabi Talata Zimé pour avoir eu l’idée d’organiser cette rencontre qui coïncide avec la fête de la Gaani de la Gnon Kogui. Je remercie aussi les différents partenaires techniques et financiers qui ont accompagné l’événement. Nous sommes à la 2e édition et je suis vraiment contente de la manière dont les travaux se sont déroulés. Les communications présentées ont été très enrichissantes. L’assiduité des participantes était de mise. La mobilisation était à la hauteur de l’événement. Et cela témoigne de l’intérêt que nous les femmes accordons à la question du leadership féminin voire du leadership politique. Des explications qui ont été données, il ressort que la Gaani de la Gnon Kogui existait depuis et elle s’organisait pour valoriser la place de la femme dans la gestion de la cité dans la tradition Baatonou. Tout comme l’Empereur, la tradition accorde aussi à la Reine-mère (qui n’est pas l’épouse de l’Empereur) un pouvoir très important. C’est grâce à cette rencontre que nous avons donc su cela. Et c’est pourquoi je soutiens entièrement la vice-présidente de la République Mariam Chabi Talata Zimé puisque le combat que nous sommes en train de mener aujourd’hui pour l’émancipation de la femme est une réalité qui existait depuis dans la tradition Baatonou. Si on n’organisait pas cette fête pour perpétuer la tradition elle peut disparaître d’un jour à l’autre. Donc c’est une bonne chose de nous réunir pour réfléchir à des stratégies pour plus d’efficacité et de visibilité de la femme en responsabilité publique. Si je suis aujourd’hui député à l’Assemblée nationale, c’est parce que des gens ont mené le combat de plus de représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions. J’exhorte les femmes au niveau des villages, des arrondissements, des communes et même au plan national à se joindre à nous pour poursuivre le combat pour un leadership féminin plus fort. Elles doivent commencer dès maintenant à s’investir dans les instances de prise de parole et de prise de décisions pour qu’ensemble on parle d’une même voix. C’est aussi le lieu de les inviter à inscrire leurs enfants filles dans les écoles des partis afin de réveiller le leadership politique qui sommeille en elles ».