29 milliards 318 millions 497 mille 486 FCFA. C’est le montant du budget de l’Assemblée nationale exercice 2025 voté à l’unanimité ce jeudi 12 septembre 2024 au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
Ce vote est le fruit de la qualité du travail abattu dans ce budget qui, il faut le rappeler, retrace les recettes et les dépenses ainsi que la vision de l’institution parlementaire pour le compte de l’année 2025.
Cette qualité du budget, au delà du président de l’Assemblée nationale, incombe à la Questure avec entre autres à ses commandes le 1er questeur, l’he Labiou AMADOU DJIBRIL. Pour une deuxième fois, le pari est gagné pour lui.
D’ailleurs la clairvoyance et la pertinence avec lesquelles il a répondu aux différentes préoccupations de ses collègues en mettant un point d’orgue sur les raisons soit de l’augmentation ou de la diminution de certaines lignes budgétaires en disent long sur le professionnalisme et le sens de l’anticipation de l’homme.
Il est à rappeler que le budget de l’année dernière a été pratiquement reconduit malgré les nouvelles charges pour 2025 notamment la préparation de l’installation des députés de la dixième législature.
‘‘...Merci M.le Président de l’Assemblée nationale. D’abord je voudrais remercier les collègues pour avoir vraiment bien parcouru le document et donner leurs appréciations. Je tiens à dire que l’esprit dans lequel nous avons élaboré ce budget 2025 a tenu beaucoup compte de l’exercice en cours puisque comme en 2024, 2025 ne connaîtra pas l’installation d’une nouvelle législature. Du coup le suivi budgétaire que nous avons mis en place nous a permis déjà de savoir les lignes sur lesquelles le fonctionnement est normal et les lignes sur lesquelles nous avons fait une mauvaise prévision sur l’exercice 2024. Il y a eu aussi de nouvelles priorités pour l’année 2025 dont nous avons tenues compte pour essayer d’ajuster ces lignes afin d’avoir le projet de budget que nous avons soumis aux collègues. Donc partant de ça, les collègues ont posé des préoccupations liées à la diminution ou à l’augmentation de certaines lignes. Si je prends par exemple la ligne des carburants et lubrifiants, compte tenu de l’exercice 2024, nous avons constaté que par exemple il y a eu beaucoup de séminaires parlementaires en 2024, ce qui nous a amené à augmenter notre prévision pour 2025. Ce qui a fait que nous avons augmenté cette ligne. Il y a eu aussi l’acquisition des groupes électrogènes que nous avons eus. C’est entre autres les raisons pour lesquelles cette ligne a été revue à la hausse pour 2025. Par exemple parlant de la ligne des assurances, par le passé, les membres de la conférence des présidents avaient deux véhicules aujourd’hui ils en ont un sauf le président de l’Assemblée nationale. Naturellement le nombre de véhicules à assurer va diminuer et il ne sait à rien de garder le même montant. Ainsi il faut faire des coupes à ce niveau pour aller combler les lignes sur lesquelles nous avons des problèmes. Ce sont ces genres d’exercice que nous avons fait pour obtenir ce projet de budget de 2025. Par ailleurs je voudrais finir par l’augmentation de la ligne au niveau du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Actuellement les gros œuvres sont terminées, la phase de finition a déjà commencé et la plus grande partie sera faite en 2025 parce que nous prévoyons qu’avec les travaux, courant octobre-septembre 2025 que le bâtiment soit utilisable. C’est ce qui a expliqué cette accroissance là à ce niveau. Je crois que de façon globale c’est le travail qui a été fait et qui a expliqué à certains niveaux des baisses es et à d’autres des hausses...’’