Talon fait taire les doutes

Le rapport final de l’audit indépendant du fichier électoral béninois vient de tomber. Réclamé à grands cris par l’opposition, il confirme la fiabilité du système électoral national et renforce la position du Président Patrice Talon, lavé de tout soupçon. Une claque cinglante pour ses détracteurs. C’est un revers majeur pour l’opposition béninoise. Le rapport de l’audit international du fichier électoral, commandité à sa demande et financé par l’État, conclut sans ambiguïté à la transparence et à la fiabilité de l’outil de gestion des élections générales de 2026. Ce processus a été enclenché à la suite d’une requête du parti d’opposition Les Démocrates, menée par l’ancien président Boni Yayi, accompagné d’Éric Houndété et d’autres figures de l’opposition. Face à leurs soupçons répétés de manipulation, le président Patrice Talon avait accepté, sans réserve, le principe d’un audit indépendant. Le Comité de Pilotage (COPIL), mis en place le 2 juin 2025 et dirigé par Jean-Baptiste Elias, président du FONAC, a supervisé les travaux. Les experts, recrutés à l'international avec la participation de la société civile béninoise, ont travaillé pendant un mois. Leur rapport, livré le 5 août dernier, est sans appel. “Le fichier électoral est fiable, cohérent et fondé sur un système d’identifiant unique empêchant tout doublon”, a déclaré Ronsard Malon Nguibi, chef de mission et expert congolais, lors de la remise officielle des conclusions. Ce rapport écarte ainsi tout soupçon de fraude, confirmant que le fichier repose sur un état civil numérique rigoureux, garantissant à chaque citoyen une identification unique et infalsifiable. En somme, une architecture modernisée, conforme aux standards internationaux. L’État béninois a mobilisé près de 160 millions de francs CFA pour cette mission d’audit, preuve de son engagement pour des élections transparentes. L’initiative a surtout permis de lever les doutes, d’apaiser les tensions politiques et de réaffirmer la solidité des institutions électorales du pays. Pour le président Talon, c’est une nouvelle démonstration de sa volonté d’ouverture et de son attachement à la démocratie. Ce rapport vient conforter sa gestion et désarmer une opposition accusée de semer le doute sans fondement. La conclusion est sans appel : le fichier électoral béninois est sain, sécurisé et prêt pour les échéances de 2026. La fin des polémiques a sonné.