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Diplomatie parlementaire

Bénin–Serbie : cap sur une nouvelle ère

Bénin–Serbie : cap sur une nouvelle ère

En visite de travail à Porto-Novo, le chef de la diplomatie serbe Marko Duric et le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou ont convenu, mardi 29 juillet 2025, de relancer la coopération entre les deux pays, notamment par la création de groupes d’amitié parlementaires.

Une audience aux allures de partenariat stratégique

Le Palais des Gouverneurs de Porto-Novo a servi de cadre, ce mardi 29 juillet 2025, à une rencontre de haut niveau entre Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, et Marko Duric, ministre des Affaires étrangères de la Serbie, en mission de travail dans le pays.

Au menu des échanges : un tour d’horizon des relations bilatérales et la volonté d’élargir la coopération aux domaines de l’éducation, de la sécurité, de l’art, du tourisme et, surtout, de la diplomatie parlementaire.

Le diplomate serbe a salué les réformes et les avancées réalisées au Bénin sous le leadership du président Patrice Talon : « Nous sommes venus voir ce qui nous rapproche et comment la Serbie peut accompagner le Bénin dans son développement », a-t-il déclaré.

La relance des liens parlementaires

Marko Duric a annoncé des démarches dès son retour à Belgrade pour reconnecter les Parlements des deux pays et ouvrir la voie à de nouveaux partenariats stratégiques.

En réponse, Louis Vlavonou a proposé la création de Groupes d’amitié parlementaires Bénin–Serbie, afin d’échanger les expériences législatives et soutenir les gouvernements respectifs dans leurs politiques publiques.

Avant de quitter Porto-Novo, le ministre serbe a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des discussions et a invité officiellement le président Vlavonou à se rendre à Belgrade, qu’il avait déjà visitée en 2019.

Une coopération historique

Les liens entre le Bénin et l’ex-Yougoslavie, dont la Serbie est héritière, remontent à 1962. Comme le Bénin, la Serbie mise sur la coopération et les échanges régionaux pour dynamiser son économie ; près de 60 % de ses investissements viennent aujourd’hui d’Europe du Sud-Est.

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