Dans plusieurs quartiers de la commune d’Adjarra, les installations électriques précaires surnommées "araignées" inquiètent les populations. À l’heure où les risques d’électrocution augmentent avec les pluies, la SBEE est interpellée pour agir urgemment.
Le décor est inquiétant dans de nombreuses ruelles de la commune d’Adjarra. Des installations électriques de fortune, surnommées par les habitants "les araignées", s’imposent dans le paysage urbain, traçant un réseau désordonné de câbles suspendus à des piquets de bois branlants. Ce spectacle peu rassurant alerte sur un grave problème de sécurité publique.
À Alladakô-Dégoéto, l’un des quartiers les plus peuplés de la commune, la scène est frappante. Des familles s’installent devant leurs maisons, tandis que des fils électriques leur frôlent presque le visage. Un danger permanent, surtout en cette période de vacances scolaires où les enfants jouent à l’extérieur, inconscients des risques d’électrocution.
Ces "araignées" un enchevêtrement de câbles installés sans normes, souvent par des particuliers se multiplient à travers la commune. Leur prolifération s’est aggravée avec les récentes pluies, qui ont fragilisé les piquets de bois et détendu les câbles, les rendant encore plus menaçants. Des poteaux effondrés, des fils dénudés ou tombés au sol : autant de dangers silencieux ignorés dans l’indifférence générale.
Si la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) a amorcé dans certains quartiers l’installation de poteaux officiels pour des raccordements normalisés, elle ne peut fermer les yeux sur la prolifération de ces installations artisanales. Il est urgent qu’elle intervienne pour régulariser la situation, éliminer les "araignées" et protéger les citoyens.
La sécurité électrique ne saurait être reléguée au second plan. Elle engage la vie des habitants d’Adjarra. La SBEE et les autorités locales sont donc appelées à prendre leurs responsabilités pour faire face à cette menace grandissante.
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